L’opération de regroupement des archives en formats propriétaires et leur conversion vers le format PDF/A ne s’effectuera qu’une seule fois. Et si l’acquisition d’un logiciel spécialisé pour cette tâche paraît la réponse la plus simple, ce n’est certainement pas la plus économique, sachant qu’il faudra assurer la maintenance de ce logiciel jusqu’à ce qu’une éventuelle autre opération de réorganisation nécessite à nouveau son usage.
Cet exemple montre bien comment le Serverless Computing va permettre d’économiser des ressources précieuses pour l’entreprise. Dans un modèle FaaS, ces ressources, qu’elles soient techniques ou humaines, évoluent strictement avec le travail à effectuer grâce à un microservice qui est appelé chaque fois qu’un document est à convertir. Cela signifie que lorsqu’il n’y a rien à convertir, le service est purement et simplement inerte, ne consommant ni capacités de calcul, ni espace de stockage. Tout l’intérêt de cette démarche est que ce qui vaut pour les traitements par lot en backoffice fonctionne tout aussi bien pour les fonctionnalités de front office liés à l’expérience client.
FaaS, microservice et Cloud
Prenons en second exemple un opérateur de télécommunications qui souhaite offrir à ses clients la possibilité de générer une facture détaillée « à la demande ». Sur le papier, l’idée est intéressante car elle évite de « gâcher » des ressources en générant des factures détaillées en sachant que les clients qui en font vraiment la demande ne représentent qu’un faible pourcentage de la clientèle globale. Pour que cela soit possible, il faut pouvoir activer à la demande la fonctionnalité, et cela sans devoir surajouter une couche logicielle spécifique et donc des coûts et de la complexité du système d’information.
C’est précisément ce que permet la plateforme d’automatisation des processus de communication client DocBridge® Gear. Grâce à une architecture d’interfaces ouvertes « API First », DocBridge® Gear facilite l’assemblage via une interface graphique de fonctions unitaires FaaS qui vont constituer les briques élémentaires du service demandé. Ainsi, on trouvera par exemple une fonction pour extraire les coordonnées du client depuis une base de données à partir d’un identifiant, de même pour les données de facturation elles-mêmes, tandis qu’un autre microservice totalement autonome se chargera d’une opération de conservation ou de formatage, ou de la production du document électronique ou de l’imprimé à partir d’un même flux documentaire…
L’un des intérêts de la conception de processus documentaires par assemblage de fonctions unitaires autonomes en microservices (FaaS) réside dans le fait que tous les scénarios deviennent alors possibles, et toujours dans un environnement serverless, sans devoir supporter les contraintes techniques et les coûts de multiples serveurs. Il suffit de penser aux opérations classiques comme le formatage (création) et la conversion de documents, à l'intégration sortante (connexion aux interfaces des canaux de communication correspondants comme le courrier, les SMS, la messagerie, le portail client, les archives, le spooler d'impression, etc.) ou à l'intégration de processus techniques au sein de workflows commerciaux (AWS Step Functions, Azure Logic Apps, etc.).
L’approche FaaS s’applique par conséquent autant aux chaînes de fonctionnalités purement métier (business workflows) qu’aux fonctions techniques qui forment les processus documentaires. Dans les deux cas, c’est la possibilité d’assemblage via une interface graphique, offerte par des solutions Cloud comme DocBridge® Gear, qui joue un rôle déterminant pour rendre plus simple et plus accessible l’automatisation des processus, par rapport aux outils traditionnels d’automatisation (BPM, BPA).